Leur thèse en 180 secondes BONNE CHANCE à Diane, Rémi et Raphaël !

Publié le 18/06/2020
Photo des lauréats de Ma Thèse en 180 sec
Photo des lauréats de Ma Thèse en 180 sec

Diane Dewez (Inria), doctorante équipes Hybrid/Mimetic

@DianeDewez

Diane : J'ai 25 ans, je suis en 2e année de thèse dans les équipes Hybrid et Mimetic. Avant ma thèse, j'ai obtenu le diplôme d'ingénieure informatique à l'INSA de Rennes. Après un stage de fin d'études en recherche, j'ai décidé de continuer en thèse car le domaine de la réalité virtuelle me passionne et j'avais envie d'approfondir mes connaissances dans ce domaine pendant 3 ans.

180 secondes pour dire quoi ? Je vais présenter en quoi consiste mon travail de thèse. J'étudie l'avatar en réalité virtuelle, c'est-à-dire le corps virtuel qui remplace notre vrai corps. L'intérêt de la communauté est actuellement très porté sur l'incarnation (s'approprier le corps de l'avatar), moi je me focalise surtout sur cette incarnation pendant des tâches d'interaction. Mon but à long terme est d'améliorer les avatars pour les tâches d'interaction, pour qu'on accepte ce nouveau corps mais surtout qu'on puisse l'utiliser pour réaliser des tâches.

Je suis doctorante mais pas que...Je fais un peu de sport (badminton, musculation, escalade). J'écoute beaucoup de musique, je fais beaucoup de concerts et j'apprends à jouer un peu de basse. J'adore aussi la psychologie, et ma thèse me permet d'en faire un peu car la réalité virtuelle est très liée au domaine des sciences cognitives.

Si je gagne je fais quoi ? Je n'y ai pas encore pensé, mon but étant déjà de faire de mon mieux pour la phase de qualifications.

Rémi Hutin (ENS Rennes), doctorant équipe CELTIQUE

@RemsHutin

Rémi : J'ai 24 ans, j'ai grandi à Cergy, dans le Val-d'Oise. Après une  prépa à Paris, j’ai poursuivi mes études en informatique à l'ENS Rennes à partir de 2015. Je suis maintenant en thèse dans l’équipeCELTIQUE depuis 1 an et demi. Mes encadrants sont Sandrine Blazy et David Pichardie

180 secondes pour dire quoi ? Le titre de ma présentation est : "Compilation et préservation de propriétés de sécurité". Je m'intéresse aux attaques dites par canaux cachés, qui exploitent, par exemple, la mesure du temps d'exécution d'un programme pour découvrir des informations secrètes. Les implémentations cryptographiques sont très vulnérables à ce genre d'attaques, mais il existe des méthodes pour s'en protéger, et c'est la notion de sécurité à laquelle je m'intéresse.  Le but de ma thèse est alors de vérifier formellement que ces propriétés de sécurité sont préservées pendant la compilation de programmes.

Je suis doctorant mais pas que... Je suis également musicien, j'ai étudié le violon pendant plus de 10 ans, que je pratique toujours en amateur. Et je me suis récemment mis au piano  !

Si je gagne je fais quoi ? Bonne question, je ne sais pas vraiment. Je ne m'imagine pas vraiment gagner, mais je serai déjà très content de passer l'étape des qualifications à Rennes !

Raphaël Truffet (UR1), doctorant équipe EMPENN

@RaphaelTruffet

Raphaël : Je viens de Bourgogne (Chalon sur Saône), j'ai fait une prépa à Lyon avant d'arriver à Rennes en 2015 pour étudier à l'ENS de Rennes en informatique. J’ai  intégré l’équipe EMPENN en 2018 pour préparer une thèse intitulée « Acquisition et reconstruction de paramètres de microstructure de la matière blanche cérébrale sous contraintes de parcimonie » et encadrée par Emmanuel Caruyer et Christian Barillot.

180 secondes pour dire quoi ? pour expliquer mes travaux de recherche sur l'IRM de diffusion qui permet de détecter les mouvements des molécules d'eau à l'échelle microscopique alors que  la résolution de l'IRM est de l'ordre du millimètre. Cela permet d'avoir de l'information sur la microstructure, en particulier sur la substance blanche, c'est à dire tout ce qui est "cablage" dans le cerveau.

Je suis doctorant mais pas que : Je fais du théâtre depuis le collège et continue d'en faire aujourd’hui sous différentes formes : comédie musicale de l'ENS, troupe amateur, vidéos et courts-métrages qui alimentent ma chaine youtube. C'est  pour ces raisons que le concours MT180 m'a attiré : combiner ma passion pour la scène et ce que je fais au quotidien (ma thèse).

Si je gagne je fais quoi ? Je suis déjà pas mal investi en vulgarisation, mais si jamais je gagne, c'est sûr que je m'investirai encore plus dans la médiation scientifique.

Suivez les qualifications sur Youtube